Le web de Dominique Guebey – Les belles lettres

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Bibliographie

Analectes

J’aurais en abondance livres et parchemins où je copierais les extraits dont je ferais choix en le lisant. – Baudri de Bourgueil

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On signalait une dépression directement de l’arctique il y a un pays nomme Forests Le clos au Paulownia La magnificence La Fortune s’éloigna de moi. Thomas s’assit et regarda la mer. L’abbé Ralon se pencha à la fenêtre. Il n’avait pas observé le vol. Les mots sont fallacieux. Le royaume souterrain – cordon ombilical de l’univers. gens qui dormaient plongés dans une mort à l’essai. nuit pas tout à fait la nuit Ces restes de n’importe-quoi… le vent âpre coupait comme une scie …pris ça et là par les chardons Silence encore et finalement abandonné n’importe lequel d’entre les hommes une Nature sans évènements Au dessus, tranché, un ciel pâle Tu es arrivé aux limites du monde Cette humeur sombre… une invention moderne et voici que les larmes deviennent une chaîne étincelante pour le bonheur qui dure je doute qu’il soit connu comme en un cabinet d’archives J’ai pensé et c’est tout vivre comme au corps d’un amour défunt… la couleur du ciel, un léger parfum de réséda cette chose… cette autre tête en os île de vie qui est notre seul domaine Je suis aussi cela le sternum se dessinait avec une cruelle netteté merveilleuse périssabilité pour vivre oublier son corps l’atroce torrent des choses Je n’ai pas renié ma race l’amour qui meurt avant l’objet aimé… ma bête fait à merveille le café silence aussi intéressant que la discussion. je m’étais souvent sentie humiliée d’être femme Longtemps je me suis couché de bonne heure cette angoisse oubliée mais toujours prête à renaître la petite phrase que Swann avait tant aimée plaisir qui requiert un certain travail de la pensée Il y a des maux dont il ne faut pas chercher à guérir une révolution, pour mes yeux dessillés, s’était opérée Les expressions de son visage semblaient écrites dans une langue qui n’était que pour moi mais je ne l’ai pas oubliée. lui qui avait été amateur de fantômes J’ai passé de charmants soirs le seul moyen de s’en aller, c’est de fuir La vraie vie c’est la Littérature génie femelle, occupé de tendre imposture quel sorcier que le mariage il a une femme sur le dos ? je pense au sang dans la rue un charme maléfique, qui ne faiblissait jamais …le triomphe le plus rare de l’âme. un combat fatal et jamais clos ce qui nous fait ouvrir les yeux et travailler le mot se séparant des choses un coûteux enseignement mettre en croix les fanatiques… tout fanatique est un poveretto. la raison ? ils n’en ont point… Foin d’une pareille raison ! la folie est la folie… on ne saurait briser avec soi-même sur ce globe âpre et fangeux la raison plie la première …cette dégoûtante chimère l’ignorance est l’ignorance rabaisser la valeur de la vie les êtres se parlent, certes, mais ne s’entendent pas L’art est au service de l’art le bon sens est étranger à toute la théologie précieux parce qu’inaccessible rien ne reste immense je n’avais pas de langage sur les esprits "montés sur tige", et une méthode pour ce qui ne marche pas droit… croyance illusoire aux plans préétablis l’esprit au moment crucial obéit aux sentiments plutôt qu’aux pensées quand le futur est en ébullition repartir à même le chaos Un rêve séculaire les rouages énormes des moulins secrets Partout on allait de l’avant cerveau, pareil à un moteur fou Le bel été 1914, ibid en Serbie Un roc de certitudes rejeter c’est anéantir quelle raison suffisante… M. le directeur Fischel aimait à philosopher… Au début, il s’était contenté de dédaigner Le roi-philosophe de la vie ordinaire Les désarrois de Pavle Rankovic les traces de la destruction remontaient jusqu’au plus lointain passé On inventa l’été Une sombre exhaustivité La vie, tout simplement, sans rien en main Les temps modernes Ils écumaient le monde, ils ne l’organisaient pas le plus vaste désert paraît plus vaste encore vu par une fenêtre être bon, une aventure violente et osée Quel tourbillon dans les têtes rasées La Route des Flandres La prodigalité de Dieu Pullo et Vorenus Que je meure donc Antiloque fait sa proie d’un guerrier troyen caractère et intellect Boanerges Cette tempête que nous appelons le progrès le préjugé hégélien oppression, nationalisme et bestialité partout un gorille pour prêcher la mort tant de cris Ils ne leur élevaient plus de tombeau le 15 septembre 1945, la gare de Bône Nous n’avons que faire de l’espoir L’homme est une entreprise L’absence mais je ne l’avais pas lu ! Un baiser pour la belle madame Ce qui couve encore sous la cendre Je n’aime pas la vérité, s’écria-t-elle Il avait brisé les fers de plus d’une beauté captive esprits rétrécis tout cet immense naufrage Nous sommes comme un bouton de fleur Résultats d’une éducation encore plus impitoyable quand il faut donner Une attitude sentimentale et compliquée la mortelle campagne le minimum vital de l’esprit seulement devenus vieux et, par là, inintéressants aujourd’hui, partout, où qu’ils soient, les hommes sont traqués et tracassés le ciel un imbécile œil bleu un être obscur, sous l’influence des démons Un roman est comme un archet aucun livre ne fait du mal à celui qui les lit tous Anne Hurdle dans le bleu froid du ciel la nécessité comme écran entre moi et Dieu la notion d’obligation prime celle de droit Le sage se retire ce que je pense vivre … j’ai essayé gargouillis embroussaillé auquel personne ne comprenait rien et pourquoi tant de haine Mes plus extrêmes fatigues neige pourrissante - molle étreinte - néant mérité dans une grande ville malsaine Enigme irritante et impossibilité du bonheur Ne voyagez pas ! Le matin ramène les âges héroïques. Jamais je n’ai tant été moi combien de paires de sandales Dante a usées Hier en chemin Marche, voyage, photographie, littérature Si la vie est un voyage Caresser une rose La valeur cosmique de la conscience Le monde est mort Espaces mentaux et géographies personnelles. me dissoudre dans l’azur ou bien au fond du gouffre béant sous mes pieds une œuvre d’art aussi quelquefois l’homme parle et agit sans le moi immense troupeau de bétail admirablement dirigé pas de bonheur sans perfectionnement une conscience qui n’éclaire que soi L’univers et son indiscernable cliché photographique. principales ambitions de l’homme libre le cerveau : infatigable et redoutable quelque chose qui te laisse comme un fusil qui vient de tirer avoir vécu vu sans voir, pensé sans penser comme dans un miroir Citations de Paul-Jean Toulet


Remarques

Il est important que nous ayons un secret.
Carl Gustav Jung, Erinnerungen, Träume, Gedanken / Souvenirs, rêves et pensées, ch.XIII.
Faut-il qu’un homme soit tombé bas pour se croire heureux.
Charles Baudelaire, projet de lettre à Jules Janin, 1865.
On conviendra aisément qu’il importe au plus haut point de savoir si l’on n’est pas dupe de la morale.
Emmanuel Levinas, Totalité et infini — Préface.
La bétise est de vouloir conclure.
Gustave Flaubert, Correspondance.
Plus on scrute un mot de près, plus il nous regarde de loin
Karl Kraus, Sprüche und Widersprüche / Dits et contredits
Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination
Marcel Proust, Albertine disparue.
Le véritable barbare est toujours un mauvais sportif
Nabokov, “On generalities” (1926, conférence au Cercle Tatarinov).
Je suis épouvanté à l’idée que je pourrais avoir une réussite dans la vie.
Robert Walser (Aufsätze - Berühmter Auftritt / Petits essais – Scène célèbre, d’après Les brigands, pièce de Schiller).
Il pouvait bien le croire s’il en avait envie, puisqu’il n’en savait rien.
Charles Dickens, L’ami commun (II/4).
Penser c’est pratiquer un art
Karl Von Clausewitz, De la Guerre (II/3).
À ton masque je te reconnaitrais.
Karen Blixen — Le raz de marée de Norderney. (Sept contes gothiques – Syv fantastiske Fortællinger)
Que d’hommes se croient vertueux parce qu’ils sont austères, et raisonnables parce qu’ils sont ennuyeux.
Stendhal, Journal.
Peindre non la chose mais l’effet qu’elle produit.
Stéphane Mallarmé – Lettre à Cazalis, 1864.
Son corsage à feuilles avait pris un coup d’automne.
San Antonio
Les hommes sont les machines des anges
Jean Paul
L’immortalité n’était que l’ubiquité dans le temps.
Herman Melville, Moby Dick, ch. XLI.
L’infanterie combattit sans empressement et céda à son inclination pour la retraite.
Maréchal de Soubise
L’Antiquité finit en 1715.
Joubert
Terroriste et policier sortent du même sac
Joseph Conrad (1907)
Rien n’éclaircit plus merveilleusement l’esprit que la perspective d’être pendu demain matin.
Samuel Johnson
Tant la religion a suscité de mal
Titus Lucretius Carus, De rervm natvra (I)
Sur quoi on ne peut parler, il faut rester coi
Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus
Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’opinion.
Paul Valéry

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