Thomas Bernhard, Les Mange-pas-cher
Ed. Gallimard — Trad. Claude Porcell [Coll. Folio, n. 4628]
[p. 86]
[…] Il avait toujours été effrayé par le fait, disait-il, que la plupart des gens ont très tôt déjà consumé le patrimoine de leur esprit et tout à coup et le plus soudainement du monde se retrouvent devant le néant et végètent ensuite pour le restant de leur vie avec ce qu’il appelait le minimum vital de l’esprit.