En 2012, le RX100 a fait date avec son capteur de taille et densité très améliorées.
Il devenait possible, avec un appareil de poche,
de produire des agrandissements qui rivalisent avec les images venues d’appareils sensiblement plus imposants. Évolution qui laisse songeurs
ceux qui ont connu le temps où le reporter avisé ajoutait un Hasselblad 500C à son
attirail pour assurer toute photo pleine page magazine qui se présenterait.
La miniaturisation extrême des unités de traitement de l’information
(processors) a rendu banal ce qui était du domaine de
la fantasmagorie il n’y a pas si longtemps. Non seulement nos appareils détectent
la présence d’un ou plusieurs visages, mais encore sont-ils capables de les identifier
dans une iconothèque (qu’ils se constituent eux-même).
On peut également désigner un sujet en mouvement et la machine se
chargera obligeamment (quoique dans la mesure de ses moyens) de maintenir le point sur lui.
Principales caractéristiques
Appareil photo très compact (10,2 x 5,8 x 3,6 cm objectif replié).
Capteur 1" (1 pouce ou inch) format 13,2 x 8,8 mm, 20,1 Méga-pixels.
Zoom transtandard semi-lumineux (ouverture glissante de 1:1.8 à 1:4.9).
Appareil de poche, mais pas les poches de blue-jean serré (le mode d’emploi proscrit
d’ailleurs cette façon de le transporter).
La taille relativement importante du capteur constitue un avantage appréciable
sur les concurrents équipés de petits 1"/1.7 (7,5x5,6 mm) ou,
pire, 1"/2.7 (5,3x4), qui ne donnent pas forcément
de mauvaises images mais supportent mal les éclairages contrastés et
encore moins que la luminosité soit en baisse1.
En ce qui me concerne, j’utilise le modèle 2 (2013), muni du zoom originel 10,4-37,1 mm (angle de champ
diagonal 75-24°) — remplacé dans les versions suivantes par une
optique plus courte (8,8-25,7). Évolution capitale, cette seconde version est dotée d’un nouveau capteur
rétroéclairé, à la sensibilité supérieure.
Les modèles suivants bénéficient d’un
viseur intégré (rétractable). Ayant déniché mon appareil d’occasion à un prix fort intéressant
et en état impeccable, j’ai pris sans remord mon parti de l’absence de viseur.
En compensation, j’apprécie l’écran articulé, utile pour les
déclenchements discrets où on ne « braque » pas ouvertement son sujet.
Sony a opté ici pour un type de zoom orienté vers la qualité.
À une plage de focales très étirée, se terminant en extravagant téléobjectif,
l’amateur sérieux préfère un range raisonnable,
qui permet aux concepteurs de mieux optimiser l’optique. La luminosité varie avec la focale. Excellente en position grand-angle,
elle devient modeste en réduisant le champ. C’est une contrepartie de la compacité maximale.
Critère essentiel : avec un RX100, on est certain de produire des images sensiblement supérieures à
ce que permettent les meilleurs téléphones portables.
Avantages
Facilité de transport.
Meilleure qualité d’image dans la catégorie.
Bonne qualité d’image (jusqu’à 800 ISO).
Appareil complet (modes d’exposition, contrôle de la mise au point, sortie raw, touche de fonction personnalisable).
Écran articulé.
Qualité de fabrication (la mention made in Japan, plutôt que “China” ou “Thailand”,
a une signification — et une incidence sur le prix). C’est important pour un appareil qu’on veut avoir
constamment sous la main et qui risque donc de ne pas être toujours ménagé.
Version II : possibilité de viseur accessoire (FDA-EV1MK — mais alors ce n’est plus un « appareil de poche »).
Autofocus relativement rapide (pour un appareil non destiné à la photo de sport).
Prise de vue à la volée possible pendant une vidéo.
Inconvénients
Maniement et contrôle moins commodes qu’avec un plus gros appareil.
Qualité d’image en baisse à plus de 800 ISO.
Autonomie limitée (mais les batteries sont si petites qu’on peut sans peine en avoir plusieurs sur soi).
Versions I et II : pas de viseur intégré.
Versions I et II : une focale grand-angle un peu plus courte serait utile pour
la photo d’architecture (mais à rebours des versions suivantes, la focale
la plus longue se prête parfaitement aux portraits en gros plan).
Versions I et II : zoom ouvert seulement à f/4,9 à la plus longue focale.
En intérieur sans flash, il sera peu utilisable en dehors de la position grand-angle.
La pendule dévie rapidement. Vérifier souvent le réglage de l’heure.
Exposition pas toujours précise (à creuser). Cf infra
pour modérer le reproche.
La plupart des défauts qu’on peut trouver (absence de viseur, batterie
limitée, prise en main, compromis sur la partie optique, images sans arrière-plans
hyperflous) ne sont que la contrepartie logique du choix d’un appareil miniaturisé
et de la capacité qu’il donne de ne jamais rater une occasion de déclencher.
On ne peut tout avoir : le RX100 est un remarquable bloc-note photographique, il n’a jamais prétendu
convenir à la production du catalogue Yves Saint-Laurent.
Ajoutons une remarque : on a envie de l’emporter partout. Or ce précieux
petit objet n’est pas de conception « baroudeur ».
Il convient de prévoir au moins un étui pour le transport. Cela préviendra les rayures
sur le LCD, inévitables en cas de coabitation avec un trousseau de clefs.
Capteur
Depuis le second modèle, le capteur est un CMOS rétroéclairé, au format dit 1 pouce (13,2x8,8 mm),
de vingt millions de photodiodes. La densité de pixels est de 17 Mpx/cm².
CMOS = complementary metal-oxide-semiconductor. Un CMOS
rétroéclairé (Back-illuminated sensor / backside illumination – BSI)
autorise le passage d’une plus grande quantité de lumière. Dans cette technique,
les circuits se trouvent gravés en arrière des photodiodes sensibles (dans la structure des CMOS classiques, le
câblage est entre la grille de lentilles-filtres et les photodiodes). La plus grande sensibilité
ainsi obtenu atténue l’inconvénient des petits capteurs à haute densité, qui
voient apparaître plus tôt du grain (« bruit numérique »)
dans l’image, quand on force sur la sensibilité.
Ce capteur, produit par Sony, a été adopté par plusieurs autres fabricants.
Plus petit que les formats amateurs haut-de-gamme, (APS-C ou micro 4/3),
il permet de concevoir des appareils très compacts tout en ayant une sensibilité convenable.
Optique
ZEISS Vario-Sonnar T* 10.4-37.1mm f1.8-4.9. 7 éléments en 6 groupes (4 lentilles asphériques dont une
“AA” — advanced aspherical). Sept éléments, cela paraît
peu pour un zoom ; mais on sait que chaque surface asphérique permet une correction
équivalente à au moins une lentille
classique2. Et puis certains problèmes ont été
plus ou moins habilement contournés (continuer la lecture…).
Rappelons-nous que le cahier des charges de l’appareil imposait une épaisseur
de quelques millimètres à l’objectif replié, ce qui oblige à
quelques compromis ; ce zoom représente un joli tour de force qu’il faut apprécier en
tenant compte de toutes les contraintes à respecter.
Diaphragme à sept lamelles au profil arrondi : bien vu.
Aucun pare-soleil n’est prévu : une certaine sensibilité
aux lumières obliques est à craindre. Ce qui est confirmé par
l’expérience. On voit dans l’exemple qui suit que la photo qui
comporte le plus de ciel lumineux est pourtant celle qui n’a pas de flare,
cela en raison du fait que la lentille frontale a été protégée.
Les objectifs et zooms Carl Zeiss destinés à la photographie
sont conçus en Allemagne mais manufacturés au Japon sous le contrôle direct de
Zeiss ; ceci contrairement aux optiques cinématographiques qui sont fabriquées en Europe.
Cet aspect de la question a déjà été vu par ailleurs
(cf le ZM C-Sonnar 1,5/50).
Si on considère les tarifs astronomiques du matériel cinéma, on comprend
tout l’intérêt de la chose.
On appliquera à la focale un coefficient de 2,7x si on a envie de connaître
son équivalent en classique 24x36 (film 35mm). Ce zoom correspondrait peu ou prou
à un 28-100mm. Mais ceci n’est vrai que si on utilise le format 3:2 (image de 5472x3648 pixels).
En 16:9, l’image n’exploite que 5472x3080 px ; en 4:3, 4864x3648 ; en 1:1, 3648x3648.
Voici des précisions fournies par le fabricant (SteadyShot = stabilisation) :
Photo 16:9 et Ciné 16:9 (SteadyShot Standard) : 29-105 mm.
Ciné 16:9 (SteadyShot Active) : 33-120.
Photo 4:3 : 30-108.
Ciné 4:3 (SteadyShot Standard) : 36-128.
Ciné 4:3 (SteadyShot Active) : 41-146.
Les courbes FTM (MTF) à pleine ouverture (à gauche en position grand-angle, à droite à la
plus longue focale) sont plutôt rassurantes. Il serait inutile de disposer de 20 Mpx si on utilisait
une optique médiocre.
À 37,1 mm (position « tele ») les performances sont même excellentes.
Il faut toutefois se rappeler qu’à cette focale, la luminosité devient modeste : f/4,9.
C’est 2,7 diaphragmes de moins que les 1:1.8 en grand-angle, baisse considérable
(7 fois moins de lumière) qui rend la correction moins méritoire. Il ne faut probablement
pas attendre sensiblement mieux en diaphragmant. De toutes façons, avec ces optiques quasi miniatures,
on doit se méfier de la diffraction comme de la peste et éviter de trop fermer l’iris.
Si on le désire, cet appareil permet la production à chaque déclenchement
de deux fichiers simultanés, l’un rectifié et
compressé en format JP(E)G, l’autre en brut (« raw » —
type .ARW)3.
La sortie JPG opère automatiquement des corrections ; elle masque notamment
la distorsion presque choquante du zoom en position grand angle
(ci-dessous à la focale de 10,4mm). Cette distorsion en barillet s’atténue
avec l’augmentation de focale jusqu’à être à peu près neutralisée
en position « télé ».
En renonçant à corriger la distorsion, l’opticien chargé de concevoir
le zoom se simplifie considérablement la tâche pour traîter
d’autres aberrations, comme l’astigmatisme ou la courbure de champ.
Pour faire mieux, il faudrait ajouter des lentilles, donc augmenter les dimensions et le coût.
Si on considère les coins, on peut observer la déformation que le
redressement opère : les formes sont étirées à un point qui
ne peut que se traduire par une baisse de définition. Les images ci-dessous
sont toutes deux des portions 568x459 des images d’origine (.arw et .jpg). On peut
mesurer l’accroissement de hauteur du coffret « Mozart »,
d’un facteur 1,3 environ.
Au centre, en tous cas, le résultat est bon :
Le vignettage (assombrissement à la périphérie) semble
quant à lui traîté dès le premier stade (raw).
Le fichier raw permet de tenter d’améliorer l’image,
après-coup et à tête reposée,
dans les cas où les conditions d’éclairage sont difficiles
(fort contraste, sources artificielles…). On peut encore en profiter pour convertir l’image en
noir et blanc, faire de la retouche ou appliquer des « effets » à la fantaisie de
l’opérateur4.
Si on a une opté pour une sortie en Noir et Blanc, le RAW reste en couleur.
Liste des organes et commandes
1 : déclencheur.
2 : sélecteur de mode (P, A, S, M, etc., les débutants choisiront i ou P,
ou un mode « scène »),
cf infra.
3 : poussoir de zooming (gauche : W(ide)/Grand angle ; droite : T(ele)). Sert aussi
en mode affichage, pour zoomer ou passer d’un fichier à l’autre.
4 : illuminateur d’assistance à l’autofocus, et témoin de retardateur / détection de visage/sourire.
5 : témoin de charge (concentrique à la touche n° 6).
6 : touche de mise sous/hors tension.
7 : griffe flash ISO + interface SONY.
8 : flash.
9 : microphone.
10 : anneau de lanière/dragonne.
11 : bague de commande.
12 : capteur Wi-Fi.
13 : objectif et volet d’ocultation automatique.
14 : capteur de luminosité.
15 : écran LCD.
16 : touche Fn (Fonction).
17 : touche Movie (Video).
18 : prise micro-USB multi usages (chargement de la batterie, connexion à ordinateur ou autre dispositif de stockage).
19 : prise micro-HDMI (transfert d’images et flux video par exemple sur un poste de TV).
20 : touche MENU.
21 : touche centrale ou bouton Entrée,
concentrique à la molette de commande (rotative et basculable dans les 4 directions).
22 : touche lecture.
23 : touche <?>, pour afficher l’aide intégrée.
Sert aussi en visualisation pour supprimer le fichier en cours.
P (« programme », exposition automatique intégrale – ouverture et temps de pose).
A (exposition automatique avec choix par l’opérateur de l’ouverture).
S (exposition automatique avec choix du temps de pose).
M (manuel – choix de l’ouverture et du temps de pose).
MR (memory recall, utilisation de paramétrages préétablis),
cf infra.
Video.
Panoramique.
Scènes (automatisme en fonction du sujet).
Portrait, anti bougé, sport et sujets en mouvement, animal domestique, gastronomie, macro, paysage, crépuscule, nuit, portrait nocturne, crépuscule à main levée, feu d’artifice, sensibilité élevée.
Automatisme intelligent.
Automatisme super-intelligent.
Quelques réglages préliminaires.
Noter le Guide de l’utilisateur [https://helpguide.sony.net/gbmig/44659692/v1/fr/index.html] officiel.
À noter : quand on entre dans le menu (20), on dispose principalement de trois sous-menus :
Prise de vue (icône appareil photo).
Menu personnalisation (icône roue dentée).
Réglages (icône outil).
Quelques préconisations, sans obligation de les suivre à la lettre.
Taille d’image
Choisir L:20M (la plus grande) : il est inutile de s’être offert ce coûteux
appareil si ce n’était pour obtenir le plus riche format. Menu prise de vue.
Qualité
Pour la meilleure qualité, on préférera Fine (JPEG fin sans RAW)
ou RAW & JPEG. À titre indicatif, voici les dimensions obtenues
avec un sujet simple, en fonction de la combinaison Taille/Qualité :
Taille
Format
JPG fine
JPG standard
L
5472x3648
4.104.860
2.670.747
M
3888x2592
2.846.505
1.580.169
S
2736x1824
1.642.571
1.132.510
Ratio d’aspect (sic).
Choisir 3:2 pour utiliser au mieux la surface du capteur. Menu prise de vue.
Plage de sensibilité en ISO AUTO
Menu prise de vue > ISO > AUTO > choisir les sensibilités minimale et maximale.
Pour ma part, j'indique le maximum, 160-12800 ; car avec le RX100 j’ai
fini par priviligier le réalisme : pour des instantanés
(photos par définition en conditions non contrôlées),
la netteté est à préférer à toute autre
considération5.
Renforcement des contours
Menu prise de vue (3) > Modes créatifs > STD (standard) :
dans les différents modes proposés (STD et autres), on peut agir sur trois paramètres :
contraste, saturation et netteté. Sept niveaux sont possibles, de +3 à à -3.
Certains photographes préféreront réduire la netteté (renforcement),
quitte à revenir ultérieurement sur l’image (en post processing).
Voir des exemples en mode noir et blanc (portions d’images
ici).
Réduction du bruit en ISO élevé
MENU > Menu prise de vue > RB ISO élevés : je préfère
spécifier Faible.
Illuminateur AF
A priori, je préfère le désactiver, par le double souci
de discrétion et économie d’énergie.
Menu prise de vue > Illuminateur AF > choisir OFF.
Stabilisateur (système anti-bougé)
MENU > Menu prise de vue > SteadyShot : ON. Cette fonctionnalité est réellement
efficace, il n’y a aucune raison de s’en priver. ATTENTION : en cas de prise de vue
sur TREPIED, elle doit impérativement être mise hors-fonction.
Temps d’affichage de la dernière photo prise.
Le minimum est de 2 secondes, ce qui est parfois exaspérant. On peut préférer
annuler cet affichage. Menu personnalisé > Affichage instantané : OFF.
Affichage de l’explicatif associé à chaque mode
S’en informer une bonne fois pour toutes, puis annuler :
Menu réglages > Guide Sél. Mode : OFF.
Signal sonore
Menu réglages > Signal sonore : OFF bien sûr !
Économie d’énergie
MENU > Réglages > Economie d’énergie : choisir standard, on peut préférer
Max mais cette option peut parfois devenir ennuyeuse par d’intempestives mises hors-tension.
En dessous, pour “Heure début écon. éner.” (sic), on peut opter pour 1, 2, 5 ou 30 minutes
(je mets 5 mn).
Bouton MOVIE
MENU > Menu personnalisé > Bouton MOVIE je préfère choisir
Mode film uniquement. En manipulant hâtivement les différentes
commandes de ce petit appareil, le risque existe de déclencher une vidéo
par mégarde avec le pouce.
Protection antichute
Provoque la rétraction de l’objectif dès que l’appareil détecte une
chute. Réglages > Capt. chute : ON. En espérant que la fonction
ne sera pas mise à l’épreuve…
Bague de commande avant / molette de commande arrière
Bague de commande : il s’agit de la large molette concentrique (11) à l’objectif.
Son action dépend du mode de prise-de-vue.
Mode P :
Décallage du programme (couple vitesse/diaphragme).
La bague de commande peut être affectée à d’autres utilisations :
correction d’exposition, ISO, balance des blancs, modes créatifs, effets, zoom,
temps de pose, ouverture. Cf Menu personnalisable > Bague de commande.
Outre son fontionnement en rotation, la molette de commande arrière
est aussi un bouton basculable dans quatre axes :
Vers le haut : modification de l’affichage. On peut basculer entre plusieurs modes
d’affichage. Menu personnalisé > [Bouton DISP].
Vers le bas : correction d’exposition (du moins dans les modes P / A /
S)6.
À droite : gestion du flash.
À gauche : choix du mode « d’entraînement » (vue par vue, rafale, retardateur, bracketting…). Incompatible avec HDR.
Les fonctions droite et gauche peuvent être remplacées au goût de l’utilisateur,
qui dispose d’une façon quasi superfétatoire de 22 autres possibilités.
Menu > Menu personnalisé > Fonction touche gauche/droite.
Fonction touche centrale
La fonction par défaut est : activation de la mise au point continue.
On peut modifier l’attribution de cette touche. Paramétrage : Menu personnalisé
> 2 > Touche fonction centrale > sélectionner. On a alors le choix :
Standard (mise au point continue “spot flexible” avec suivi du sujet).
Mémorisation de l’exposition (AEL Lock).
Alterner mise au point manuelle et automatique.
Activer la loupe de mise au point.
Bouton de fonction personnalisable
En appuyant sur Fn (16) en cours de prise de vue,
on peut intervenir rapidement sur sept paramètres qu’on a choisi préalablement.
En fonction de sa pratique, chacun pourra choisir la ou les fonctions qu’il a le plus besoin de
contrôler.
Exemple : en mode Programme + ISO automatique, l’appareil privilégie les ISO bas
(basse sensibilité) pour la meilleure qualité d’image. On peut
parfois préférer forcer une sensibilité élevée
pour assurer par exemple un temps de pose plus court.
Paramétrage : Menu personnalisé > 2 > [Bouton de fonction] >
Choisir [Fonction 1] à [Fonction 7] > Sélectionner le mode souhaité.
Utilisation : appuyer sur Fn, sélectionner la fonction voulue, puis
utiliser la molette rotative ou la bague de commande pour faire varier le réglage.
Fonctions accessibles :
Ma sélection
ISO (Automatique / Choix manuel de 100 à 12.800 ISO / rafale à images combinée pour réduction du bruit).
Mode de mise au point (AF ponctuel / AF continu / Map manuelle directe / Map manuelle).
Zone d’autofocus (Multi = m.a.p. automatique / Centre / Spot flexible = action manuelle).
Mode de mesure de la lumière (Multizone / Spot / Centrale pondérée).
“Entraînement” (par analogie avec le fonctionnement traditionnel d’une
pellicule argentique).
Prise de vue unique.
P.d.v. continue.
P.d.v. continue priorité vitesse.
Retardateur (2 ou 10 s.).
Autoportrait (déclenchement après détection d’un visage).
Retardateur 3 ou 5 images.
“Bracketing” de l’exposition (l’appareil prend trois vues successives,
avec choix entre deux niveaux de modification : variations de 0,3 ou 0,7 EV autour de la valeur de base).
“Bracketing” de la balance des blancs (deux niveaux : écarts faibles ou importants).
Contrairement à la précédente, une seule vue est prise pour cette
option7.
Opti Dyn/HDR aut. (HDR ou DRO, automatique ou choix entre plusieurs niveaux).
HDR suppose plusieurs vues successives, ne s’accorde donc pas aux sujets mobiles.
À gauche : par défaut entraînement .
Comme je suis un vieil adepte de la mémorisation d’exposition (AEL),
c’est cette dernière que j’ai paramétrée ici (l’entraînement
est devenu une des sept fonctions de la touche Fn (16)).
À droite : contrôle du Flash.
Divers (utiliser le MENU)
Taille d’image (Raw + fine / Fine (Jpeg qualité maximale) / Jpeg Standard / Raw).
Entraînement.
Ratio d’aspect.
Qualité.
Effet peau douce.
Correct.flash.
Modes créatifs.
Effet de photo.
Trois réglages personnalisés préétablis
Question préliminaire
Pourquoi se compliquer l’existence à configurer une multitude de réglages personnalisés
alors que le plus souvent il existe un mode Scène (cf supra) qui pourra convenir ?
Réponse : parce que dans les option du mode Scène, on perd la possibilité
d’intervenir sur certains réglages importants, comme la sensibilité, l’exposition
ou la balance des blancs. Un photographe un peu averti préfère de beaucoup garder la main
sur ces paramètres essentiels.
Mémorisation préliminaire
Trois configurations peuvent être définies à l’avance.
Après avoir paramétré l’appareil, on enregistre l’ensemble
des réglages de la façon suivante : Menu > Appareil photo > onglet 5 >
Mémoire > Choisir 1, 2 ou 3 puis Entrée.
Utilisation de la fonctionnalité
Tourner la molette de sélection de mode sur MR, et choisir 1, 2 ou 3.
Exemples
Reportage en noir et blanc
Mode P –
Qualité : Fine –
Entraînement : prise de vue en continu –
Mode flash : –
Mode de mise au point : AF-C –
Zone d’autofocus: –
Sourire/détect. visage : ON –
ISO : Auto (160 - 6400 ISO) –
Mode de mesure (de la lumière) : pondérée centrale –
Opti dyn/HDR : OFF –
Mode créatif : Noir et blanc (contraste +3, netteté 0) –
Effets de photo : –
Espace colorimétrique : sRGB
Portrait
Mode A –
Qualité : RAW & JPEG –
Entraînement –
Mode flash : –
Mode de mise au point : Manuelle (MF) –
Zone d’autofocus: –
Sourire/détect. visage : –
ISO : Auto (160 - 800 ISO) –
Mode de mesure (de la lumière) : –
Opti Dyna/HDR : OFF –
Mode créatif : Standard (Contraste, saturation et netteté à zéro) –
Effets de photo : –
Espace colorimétrique : sRGB
Illustration soignée
Mode A –
Qualité RAW+JPEG –
Entraînement Bracketing +/- 0.3EV –
Mode flash : –
Mode m.a.p.: AF multiple –
Zone d’autofocus : –
Sourire/détect. visage : ON –
ISO : Auto/160-800 –
Mode de mesure (de la lumière) : spot –
Opti dyn/HDR : OFF –
Mode créatif : Standard (Contraste, saturation et netteté à zéro) –
Effets de photo : –
Espace colorimétrique : AdobeRVB.
Mise en action
Dans l’ordre :
Mise sous tension (6).
Sélectionner/contrôler le mode (molette 2).
Contrôler les sept fonctions en cours (bouton Fn 16).
Avec la couronne (21),
Vérifier (vers le bas) la compensation d’exposition.
À droite, activation ou désactivation du flash.
À gauche, voir le mode de déclenchement en cours.
Maîtrise du point
Autofocus centré
Dans ce mode, le plus simple mais rarement le plus pratique, le RX100M2 fait le point sur une partie centrale de l’image.
Autofocus multizone
En multizone, le calculateur de l’appareil détermine les zones les plus importantes de
l’image, suivant une logique qui échappe parfois à l’opérateur.
Mais si la mise au point multizone ne choisit pas forcément la partie
d’image qu’on aurait voulu, des remèdes existent pour empêcher
l’appareil de n’en faire qu’à sa tête. Voir ce qui suit.
Sélection volontaire de la zone d’autofocus (spot flexible)
Menu > (prise de vue / 2) > Zone d'autofocus
Choisir SPOT FLEXIBLE
Prise de vue
La fonction s’active par défaut avec la touche Entrée
(si on ne l’a pas affectée à une autre utilisation),
ou en la sélectionnant par le bouton de fonction pour le cas où la
zone d’autofocus fait partie des fonctions attribuées
à ce bouton (cf supra Bouton de fonction personnalisable)..
Remarques sur le spot flexible :
La manipulation est à recommencer (ou annuler) à chaque déclenchement.
La zone choisie reste la même pour la photo suivante en spot flexible.
Mise au point automatique (autofocus) avec retouche manuelle
Menu > (prise de vue / 2) > Mode de mise au point.
Choisir DMF (Direct M[anual]Focus.
Prise de vue
Une fois que l’autofocus a fait le point, on peut le modifier en agissant sur la bague de commande.
Mise au point manuelle
C’est à l’opérateur que revient entièrement la charge de la mise au point.
Menu > (prise de vue / 2) > Mode de mise au point. Choisir MF.
Aides à la mise au point
Assistance par intensification des zones les plus nettes (Focus Peaking)
Cette possibilité est utilisable en modes Direct MFocus et mise au point manuelle.
Intensité: Menu > (menu personnalisé / 1) > niveau d’intensification
Choisir (faible/moyen/fort)
Assistance avec loupe de grossissement. Fonctionne uniquement en mise au point manuelle.
Activation
Menu > (menu personnalisé / 3) > Aide MF > ON
Durée d’affichage
Menu > (menu personnalisé / 3) > Temps gross. : choix 2 ou 5 secondes, ou illimité.
Mise au point continue
Il s’agit d’un suivi automatique du sujet choisi préalablement dans le cadre à
l’aide d’un collimateur ad-hoc. L’ordinateur de bord est capable
(en théorie) de suivre les déplacements de l’objet ainsi visé, suivant les changements de cadrage.
Cette fonction utilise la touche centrale. Si on l’a affecté à autre chose
(comme dans l’exemple ci-dessus, cf Fonction touche centrale)
il convient de revenir là-dessus :
Menu > Réglages (icône roue dentée) > 2 > Fonction touche centrale > Choisir Standard.
Utilisation :
Appuyer sur la Touche Centrale. Un collimateur s’affiche.
Mettre le sujet dans le collimateur.
Appuyer sur la Touche Centrale. Un cadre s’affiche, qui doit normalement rester sur le sujet
quel que soit le cadrage. L’appareil fait le point sur cette partie de l’image.
Une nouvelle pression sur la Touche Centrale met fin à la mise au point continue.
Maîtrise de l’exposition
Rappel des moyens classiques et de quelques autres pour agir sur l’exposition de la surface sensible.
Le DRO (D-Range Optimizer selon Sony) vise à optimiser la plage des
luminosités, principalement du côté des basses lumières.
Selon le manuel, l’appareil divise l’image en petites portions et
analyse le contraste entre ombres et lumières ; il est précisé que
cela se fait en tenant compte du sujet (ce qui est supposé être le sujet…)
par rapport à l’arrière-plan (le décor). La dernière précision
explique sans doute que les résultats sont quelque peu imprévisibles :
parfois l’appareil décidera de ne pas appliquer de traîtement DRO.
Pour profiter de cette possibilité, il convient d’éviter toute surexposition.
Le DRO semble intéressant avec une sous-exposition modérée ;
les détails dans les hautes lumières seront conservés tandis que
les ombres seront rehaussées (au prix d’un surcroît de
bruit dans ces dernières).
Plusieurs réglages sont possibles : automatique, plus cinq degrés (de 1 à 5).
Pour commencer, nous conseillerons le niveau 3.
Il semble que le traîtement DRO affecte la sortie ARW/RAW aussi bien que le JPG, mais
cela demande quelque étude complémentaire.
Exemples (sensibilité fixée à 400 ISO, mesure matricielle automatique) :
LCD, viseur et aides à la visée
LCD
L’écran arrière, de diagonale 3 pouces (7,6 cm), 1.228.800 points, est de même
type et format que de nombreux appareils grand-public, même de dimensions supérieures.
Sa taille est donc suffisante mais, s’il offre une vision correcte,
son défaut est le même que pour tous les autres : une
lecture difficile s’il est éclairé directement
par le soleil ; et l’absence de viseur impose une tenue à bout de bras malcommode pour
cadrer correctement. Cela dit, avec l’écran articulé, on peut tenir l’appareil
à la taille, comme avec les traditionnels
reflex
biobjectifs9 ;
position qui permet non seulement de protéger l’écran des reflets
et d’avoir une meilleure stabilité, mais aussi de rester discret et
de bénéficier d’une perspective souvent plus favorable.
A contrario, on peut l’utiliser inversé au dessus de la
tête, comme les reporters brandissant jadis leur Rolleiflex au milieu de la foule.
Malheureusement on n’est pas dans un format carré comme avec nos antiques
6x6 : ces possibilités disparaissent dès qu’on désire un
cadrage vertical.
Quadrillage
On peut faire apparaître une grille pour aider à la composition ou l’alignement
des éléments de l’image.
Configuration : Menu personnalisé > [Quadrillage] > Choix d’un mode (OFF / aide au respect
de la règle des 2/3 / grille orthogonale / Combiner les deux précédents).
Niveau
Indication de l’inclinaison de l’appareil. Affichage joliment
dessiné qui représente le vieil horizon artificiel
que certains ont pu voir sur la planche de bord de leur Piper Cub, Stampe ou tout autre Jodel.
Le niveau est un des affichages qu’on peut choisir de faire apparaître en appuyant sur DISP
(presser la molette d’affichage, position supérieure).
Configuration (rappel) : Menu personnalisé > [Bouton DISP].
Viseur électronique accessoire
Modèle : FDA-EV1MK. Utile et pratique, bien défini (~2.359.000 points), articulé,
un peu encombrant (26 x 31 x 40 mm), source supplémentaire de consommation d’énergie et onéreux.
Ce viseur est compatible avec d’autres appareils Sony, dont le fameux RX1.
Viseurs optiques
Le RX100m2 étant pourvu d’une « hot shoe »,
rien n’empêche (et pas seulement pour rire) d’y attacher un des
innombrables viseurs disponibles sur le marché du neuf ou de l’occasion
— s’il ne s’en trouve pas un au fond de vos tiroirs. Avec un zoom,
les modèles multifocaux (tel le vieux VIOOH)
sont a priori nécessaires ;
pourtant j’ai trouvé qu’un SBLOO pour
objectif de 35 mm en 24x36 était parfait en reportage. Utiliser le rapport de zooming
1.3x, ou cadrer serré en position grand angle 1x.
Balance des blancs
Notions de base
BdB / WB, explication
La balance des blancs correspond à l’équilibre entre les différentes
couleurs enregistrées par le capteur ; sa fonction est de permettre une reproduction
fidèle des teintes. C’est ainsi qu’une feuille de papier blanc neutre devra être rendue par
un blanc pur, sans dominante. Suivant la source de lumière, ce réglage peut varier dans de notables proportions.
Il n’est d’ailleurs pas toujours utile de vouloir une reproduction parfaite des sujets
– sous-entendu : tels qu’on devrait les voir en lumière naturelle en milieu de journée.
Ce qui est parfois un impératif, comme pour la reproduction d’œuvres d’art,
pourrait dans d’autres cas priver une photo de l’ambiance qui en fait le caractère.
Il peut arriver que tout le spectre visible ne se retrouve pas dans la scène à photographier ; parler de
balance est alors plutôt inapproprié. Le soleil couchant,
pour citer un exemple connu de tous, ne fournit presque que des rayonnements rouges.
Dans un tel cas (qui fait le bonheur des marchands de calendriers et cartes postales) un rendu neutre n’est
pas souhaitable, on n’obtiendrait qu’une sorte de marron. Les éclairages publics
au sodium (en voie de disparition), qui ne crachent que du jaune, sont un des ces cas extrêmes.
Les possibilités de réglage sur le RX100 sont évoquées plus haut.
Cf la section Bouton de fonction personnalisable.
Noter le Bracketting : à partir d’une vue, le
calculateur fournit trois images au lieu d’une, dont deux interprétations
qui s’écartent de part et d’autre du réglage de base
(tonalités plus froides/plus chaudes). Cela figure parmi les
options d’entraînement (vue par vue, rafale, etc.).
Voir aussi molette de commande arrière.
Le plus simple est bien sûr de laisser faire l’automatisme, en se limitant
au réglage AWB (balance des blancs automatique).
Mais le résultat ne sera pas toujours optimal.
Les différents modes de balance des blancs
Automatique (AWB).
Lumière du jour.
Ombre découverte.
Nuageux.
Eclairage incandescent.
Eclairage fluorescent, 4 types :
Blanc chaud (-1).
Blanc froid (0).
Blanc neutre (+1).
Lumière du jour (+2).
Flash.
Filtre C (choix de la température de couleur en degrés Kelvin).
Principe : comme pour la plupart des autres fonctions, on peut modifier
le réglage en passant par le Menu, mais aussi plus rapidement par la touche
Fn (Fonction).
Pour tous les réglages, la balance peut être ajustée finement avec la molette de commande :
appuyer vers le bas, puis naviguer dans les quatre directions pour modifier les dominantes. Il s’agit de :
Axe vertical : Vert (Green / G) - Magenta (M).
Axe horizontal : Bleu (B) - Ambre (A).
Pour une raison inconnue, seule la balance Ombre est pourvue de la possibilité de réglage fin au niveau du Menu.
Les autres sont modifiables seulement en passant par la touche Fn (Fonction).
Balance rapide
Si on veut obtenir directement des fichiers JPEG de qualité,
maîtriser la balance des blancs à la prise de vue donne plus de chances de ne
pas être obligé de revenir après-coup sur l’ordinateur,
pour des travaux de rectification.
La question est importante avec les éclairages artificiels.
C’était naguère un casse-tête pour les utilisateurs de diapositive
(ça l’est encore…). Mais même en extérieur et en pleine
journée, il est toujours conseillé d’y être attentif.
Voici un exemple de photos prises une fin de matinée de novembre
(hémisphère nord, faut-il le préciser ?),
par un temps quelque peu couvert.
Alors que la balance automatique donne une tonalité froide (dominante bleue),
avec l’option Nuageux l’image a un rendu chaud
(un tantinet jaunâtre). Le ciel n’était pas si nuageux. Le résultat du réglage
Lumière du jour semble neutre, en tous cas comparé aux deux autres.
Le réglage sur Ombre est à éviter, on
ne l’utilisera qu’en connaissance de cause : il s’agit plus précisément
d’ombre découverte (le sujet est à l’ombre,
mais a au dessus de lui le ciel bleu).
Si les commentaires précédent vous paraissent peu en accord avec les images,
c’est peut-être que votre écran a besoin d’être étalonné.
Pour ce faire, vous devrez vous munir d’une sonde et du logiciel qui lui
correspond. Cet accessoire est devenu depuis longtemps assez abordable
pour être conseillé même à l’amateur du dimanche.
Balance des blancs personnalisée
On peut enregistrer une balance des blancs pour une situation donnée, et la rappeler
au moment où on veut l’utiliser. Cette fonctionnalité peut rendre de
grands services, par exemple pour des prises de vue de spectacles scéniques
(on a intérêt à profiter des répétitions pour enregistrer la balance des blancs) ;
ou encore quand on est confronté à des intérieurs éclairés
par lampes halogènes, LED et autres inventions diaboliques.
L’enregistrement préalable impose de passer par le Menu :
Menu > Menu prise de vue (3) > Balance des blancs > Réglage personnel SET
> Entrée > Viser un sujet blanc (feuille de papier…) avec le cercle apparu au centre de l’image
> Déclencher (aucune image n’est enregistrée) > Entrée
Cette balance des blancs spécifique peut désormais être utilisée quand on le décide.
Attention : quand on termine cette manipulation, le réglage en cours reste
sur Balance des blancs personnalisée
Flash
Le RX100 M2 comporte un minuscule flash rétractable, sur lequel Sony donne fort peu
d’informations. Il sort automatiquement, mais doit être replié à la main.
De mes recherches je crois pouvoir dire que la synchro se situe à 1/2000e :
il serait donc utilisable à toutes les vitesses.
En mode Auto ISO, la portée officielle est de quinze mètres en position grand-angle,
et 5,70 en télé. Ces chiffres impressionnants pour un
aussi petit ustensile s’expliquent par l’utilisation
de la sensibilité non moins impressionnante de 12.800 ISO.
À 100 ISO, la portée maximale en serait de 2,70 m
au grand angle, et 1 mètre en position télé
(différence qui découle logiquement de la perte de luminosité subie en
allongeant la focale) ; soit un nombre-guide de 4,9,
valeur faible, comme on pouvait s’y attendre.
Mais la puissance modeste n’est pas un problème majeur, ce flash correspond à
ce qu’on attend d’une source d’appoint.
Il a surtout l’inconvénient, qu’il partage avec le flash intégré
de très nombreux appareils photo, de constituer une source de lumière ponctuelle et dans l’axe de l’objectif.
Le résultat est un éclairage dur et peu flatteur. Pour un meilleur modelé des ombres,
des solutions existent mais, là encore, on se met à transbahuter une sacoche,
et c’en est fait de l’appareil « de poche ».
L’inconvénient le plus notable de ce flash se manifeste à
très courte distance en position grand-angle :
l’ombre portée de l’objectif apparaît en bas à droite de l’image.
La présence de la hot shoe conforme ISO permet d’installer
tout flash adaptable sur une griffe standard, ce qui excluera évidemment l’utilisation
simultanée d’un viseur annexe. Il faut convenir qu’un
appareil comme le RX100 n’est pas vraiment destiné à une telle utilisation.
Un certains nombre de flash Sony pourront
être utilisés en automatisme intégral. Pour les autres, on se servira
des modes manuel ou « automatique » (i.e. computer).
L’utilisation du flash est rapidement réglable avec une pression à
droite sur la roue codeuse. Les options sont :
Flash désactivé (le flash ne se déclenche jamais).
Flash automatique (utilisable seulement dans certains modes « intelligents »).
Flash forcé (le flash se déclenche toujours).
Synchro lente (meilleur équilibre entre l’environnement et le sujet).
Synchro arrière (pour faire apparaître les traînées lumineuses en arrière du sujet en mouvement).
Il est possible de modifier la puissance du flash. Paramétrage :
MENU > Menu prise de vue > 3 > Correct. flash > ajuster (+/- 2 EV par tiers de valeur).
Si on utilise fréquemment le flash, il peut être préférable
d’inclure cette action parmi les sept fonctions personnalisables.
Video
Formats
MP4, pour utilisation préférentielle sur ordinateur :
12M : 1440x1080.
3M VGA : 640x480.
AVCHD, offre un son amélioré. Les fichiers produits sont
volumineux. Ce format permet d’exploiter les écrans TV haute définition :
28M PS (progressif) 1920x1080, 50p.
24M FX (entrelacé) 1920x1080, 50i / 25p.
17M FH (entrelacé) 1920x1080, 50i / 25p.
Les fréquences 25 et 50 i/s correspondent à la norme européenne PAL. Pour choisir
entre PAL et la norme américaine NTSC (30 et 60 i/s), cf le menu de réglage (icône outil)
premier écran, à la dernière ligne : Sélecteur PAL/NTSC.
Choix d’enregistrer le son ou pas : dans le menu video, ligne
Enregistrement audio, sélectionner ON ou OFF.
Prise de vue
On peut choisir au préalable le mode (P, A, S ou M) et les réglages
(ouverture, temps de pose) éventuels. Voir le manuel utilisateur, rubrique Film.
Pour commencer une séquence, enfoncer la touche video [17] marquée d’un point rouge.
Appuyer à nouveau pour terminer.
Photographie en cours de prise video (Dual Record)
Une photo peut être enregistrée pendant une video, sans
interruption de celle-ci. La possibilité est intéressante
mais tout enthousiasme doit être refroidi :
la sortie est limitée au JPG “fine” (pas question d’ARW),
sa qualité est modeste, voire intolérable pour un photographe
un tant soi peu exigeant. Le résultat servira tout au plus à une
documentation de la séquence, ou à faciliter un envoi rapide sur internet.
Ci-dessous on trouvera deux photos similaires, la première est une « vraie » photo (3645x5472),
en qualité maximale ; elle pèse 4.554.973 octets.
La seconde (3080x5472) est un cliché obtenu en cours de video ; le volume se réduit à
585.589 octets. La qualité est “fine”,
plutôt médiocre, ce que montre le détail.
Essais à différentes focales
Courte focale
Focale semi-grand-angle
Focale normale ou « standard »
Longue focale
Focale maximale
Flous et bokeh
Qualité des flous : avec le capteur relativement petit du RX100, on ne peut espérer
des arrière-plans aussi fondus qu’avec de plus confortables formats. Mais détacher
le sujet n’est néanmoins pas impossible.
Le sujet très proche, mais avec la plus courte focale et un diaphragme un peu fermé :
L’épaisseur atteint 41 mm, le poids passe à 290 g.
RX100 IV (2015)
Capteur à structure en pile et circuit soudé, plus rapide.
Viseur amélioré.
Apparition d’un obturateur électronique, atteignant le 1/32.000 s.
Video 4K et 1000i/s. XAVC passe à 100 Mb/s.
Le poids est maintenant de 300 grammes et l’autonomie en baisse (280).
RX100 V (fin 2016)
Autofocus hybride dernière génération 315 points (au lieu de 24).
Rafale 24 im/s (au lieu de 16) en 20 Mpx.
ISO minima 125 (au lieu de 160).
Partie video encore plus poussée (ralentis 40x possibles sur durées améliorées, etc.).
Autonomie encore en baisse (220).
Toujours pas d’écran tactile.
RX100 VI (2018)
Écran tactile.
Processeur amélioré.
Las ! Les hommes du marketing ont frappé : nouveau
zoom 9,0-72 mm avec position longue focale très étirée 8x :
(équivalent 200 mm) et bien sûr à la luminosité
faiblarde : f/2,8-4,5. Mais le nouveau V-A rassurera les adeptes des DSC RX100 (voir la suite).
Le viseur s’escamote automatiquement.
Débattement de l’écran arrière augmenté.
RX100 V A (fin 2018)
Très intéressante révision du modèle V de 2016. L’appareil est pourvu
du processeur du modèle VI, qui autorise des rafales plus longues (233 vues au lieu de 150),
un meilleur traîtement d’image et une mise au point plus efficace.
RX100 VII (2019)
Sensibilité native 100 ISO.
Autofocus censé plus réactif. Suivi de la mise au point jusqu’à
10 im./s (20 en obturateur électronique). Rafale jusqu’à 8,5s.
En basses lumières, le point peut être fait à IL 0.
3.
La sortie raw est de taille un peu supérieure (3672x5504 pixels) à l’image jpg (3648x5472). Exemple type de taille de fichiers : pour un jpg de 6.344.923 octets, on a un raw de 20.951.552. Converti en .TIF ce dernier « pèse » 60.677.044 octets.
4.
La sortie double RAW+JPG est incompatible avec le choix d’un Effet de photo, ce qui dénote une séparation nette entre les usages amateurs et experts.
5.
Quand on veut être tatillon sur la qualité on fixera la valeur haute à 1600, voire 800.
6.
Correction d’exposition : rappelée le cas échéant par une étoile en bas de l’écran. Faire attention qu’elle subsiste, même après extinction, tant qu’on n’a pas opéré de remise à zéro.
7.
Le bracketting de la balance des blancs ne concerne que la sortie JPEG, elle consiste en variations dans le calcul des valeurs attribuées aux couleurs.
8.
HDR : High Dynamic Range. L’appareil prend plusieurs photos en rafale avec des expositions différentes, puis le calculateur les combine en une seule image en utilisant les zones les mieux exposées de chaque image. Cette fonction suppose un sujet fixe ou peu mobile ; son utilisation est incompatible avec la sortie RAW.
9.
…mais sans l’inconvénient du sujet qui part d’un côté dans le viseur tandis qu’il faut tourner l’appareil du côté opposé pour le suivre.