Accessoires Leitz/Leica Vissant
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Pare-soleil FISON / 12510

C’est le pare-soleil de l’objectif standard Elmar de 5 cm f/3,5, convenant également au Summaron 3,5 cm. Conforme à la norme E36, il s’adapte par conséquent aussi bien à un Elmar 9cm, par exemple. Sur ce dernier, même si la couverture est imparfaite, ce sera toujours beaucoup mieux que rien.
Le FISON est apparu dès 1925 et fut produit en quatre moutures successives jusqu’en (1955).

Le FISON offre l’avantage insigne qu’on peut lui adapter le bouchon avant des objectifs qu’il couvre.
Pare-soleil ITOOY / 12580

1956-1966. Conçu pour les derniers objectifs Elmar 50mm f/3,5 et f/2,8 à monture avant au standard E39. Chez les Leica vissants, cela concerne les ultimes séries d’Elmar (1957-1962). Pour le transport, on peut l’enfiler à rebours sur l’objectif (On utilisera alors le même bouchon arrière 42 mm que l’IROOA).
Grâce à l’adaptateur SOOGZ / 13154, ce pare-soleil peut être utilisé sur les Elmar 50/3.5 antérieurs (monture avant E36).
Ce pare-soleil couronne élégamment et efficacement mon 90/4 M-Rokkor. Ceci après un petit travail à la lime sur un filtre UV 40,5 à monture mince qui sert à retenir les ergots de l’ITOOY.

Pour cause de vignettage, inadapté aux objectifs lumineux comme les Summicron et Summitar f/2.0 ; même constat sur le récent Summarit-M f/2,5.


Pare-soleil IROOA / 12571

Sortie en 1959. Ce pare-soleil à la norme E39 convient aux Summicron, Summaron et Elmar 50 et 35 mm. L’adaptateur SOOGZ peut évidemment être utilisé pour le montage sur des objectifs plus anciens.
Utilisable inversé pour le transport (ce qui explique la double rangée d’ergots). Utiliser alors son bouchon arrière spécifique (au diam. 42 mm qui le rend utilisable sur d’autres pare-soleil).
Pare-soleil pliants SOOPD & SOOFM
SOOPD (1949) : pour objectif Summitar. SOOFM (1954) : pour Summicron et Summitar dernière version1.

Parfois qualifiés de « porte de grange » (barn door) ces ustensiles un tantinet encombrants horrifieront certains au premier abord ; n’empêche qu’ils offrent la meilleure protection possible aux Summitar et Summicron 5 cm, tout en dispensant d’utiliser un viseur annexe. Voir les commentaires dans la page sur le Summitar.
Récapitulation :
- SOOPD version 1, à vis de serrage, pour les premiers Summitar.
- SOOPD version 2, à fixation sur la rainure des Summitar seconde version.
- SOOFM, comme le SOOPD v.2, mais avec gravure Summitar et Summicron.




Viseur multifocales Leica Imarect / VIOOH

Fabriqué de 1940 à 1964 avec quelques modifications au fil du temps, mais le principe optique n’a pas varié. Ce viseur donne un cadrage précis pour les focales de 35 à 135 mm. Pour la plupart des versions, les masques concernent les focales 3,5 / 5 / 7,3 / 9 et 13,5 cm. Il a existé des variantes (focale 8,5 au lieu de 7,3 ; 10,5 en plus de 9cm ; ou 12,7 en plus de 13,5). Avec le complément TUVOO (vissé à l’avant), on obtient même le cadrage pour une focale grand-angle de 28 mm. Les collectionneurs apprécieront qu’il existe trois formes d’IMARECT : arrondi, en lyre ou à bords droits ; nous passerons sur les versions Wehrmacht ou cinématographiques.
Si on veut un viseur annexe, on peut se laisser tenter par cet ustensile : il suffit d’un Imarect pour plusieurs objectifs, et ceci avec tout type d’appareil photo muni de la griffe standard2. Mais toute médaille a son revers et l’enthousiasme se modère quand on regarde dans l’oculaire : l’image observée est fichtrement réduite, et ce d’autant plus que la focale est longue.
Le VIOOH n’est pas un simple collimateur adaptable, genre « viseur sportif ». Il offre la compensation de parallaxe et un grossissement variable car on peut l’ajuster en fonction de la distance. A la différence du VIDOM (1933-1939) il comporte deux prismes qui assurent le redressement de l’image ; cette complexité explique son volume et sa forme plutôt curieuse.
Ci-dessous, coupe d’un VIOOH muni à l’avant de l’additif pour objectif de 28 mm TUVOO.

Il s’agit d’un accessoire courant, relativement facile à trouver. Les specimens en circulation donnent souvent une image voilée et imposent un nettoyage interne. Par bonheur et pour une fois, le démontage et surtout le remontage sont aisés3. Quelques références sur le sujet :
- Leica VIOOH Viewfinder – Clean & Fix [http://www.burdicek.com/camera/?p=42] 4.
- Leica_VIOOHrepair [http://www.colynsfotografs.com/viooh.html]
Ci-dessous un IIIf affublé du VIOOH. Voir aussi la page sur l’objectif Voigtländer-Cosina Ultron 35/1,7 aspherical.


Viseur SBLOO / 12010 pour focale 35mm

Très conseillé aux adeptes de l’objectif de 35 mm. Certes le VIOOH multifocales précité a quelques avantages, mais un simple coup d’œil dans le SBLOO suffit pour être conquis par le confort de sa visée spacieuse et claire : rien à voir avec le trou de souris de l’Imarect, où l’image s’assombrit du fait de la trajectoire de la lumière dans le système de prismes. De plus, le SBLOO est beau et s’intègre beaucoup mieux au dessus du boîtier que le multifocales, dont l’allure biscornue évoque plutôt un de ces accessoires sortis du concours Lépine.

Viseur SBOOI / 12015 pour focale 50mm
Pourquoi un viseur 5 cm séparé alors que presque tous les boitiers intègrent au minimum le cadre de cette focale ? Une réponse nous est fournie par les grands experts en photo de rue (dite aussi street photo ou plus largement candid photography) : ils nous enseignent qu’il n’y a rien de tel pour faciliter le déclenchement rapide, efficace et discret. Ceci d’ailleurs avec un objectif de 35 aussi bien que 50 mm.
À part cela, le viseur pour objectif standard SBOOI s’imposera sur un Leica ancien si le pare-soleil empiète par trop dans le viseur intégré au boîtier.
Le SBOOI offre le confort du grossisement X1 : on peut viser les deux yeux ouverts.

Notes
- 1. Noter qu’il y eut un précurseur de ce type de pare-soleil à abattant : le XIOOM de 1939, pour Xenon 5cm f/1,5
- 2. Joie : installé sur un moderne M7 à viseur 0.58x, donc dépourvu du cadre 135 mm, il permet de cadrer cette dernière focale avec sureté ! (Pour la mise-au-point, j’utilise bien entendu la loupe 1,25 sur le viseur-télémètre intégré).
- 3. Attention quand même : ne pas démonter les deux plus petites vis qu’on aperçoit après avoir ôté le panneau arrière. Cela désolidariserait les prismes, qui font l’objet d’un calage très précis : galère garantie au moment du réassemblage. Si le nettoyage des prismes (facile) ne suffit pas, il faudra se résoudre à nettoyer l’optique avant. Le démontage de cette dernière est une opération sans complication, mais qui requiert un petit outillage ad-hoc.
- 4. Cf Georgs Classic Camera Blog.