Objectifs ultra-lumineux

Sommaire
Specimens remarquables
Anciens objectifs
L’ancêtre Petzval
Anastigmats
Le triplet et sa famille
Gauss et sa postérité
Variantes ultra-lumineuses du type Gauss
Formules à surfaces asphériques
Longues focales (ou « téléobjectifs »)
Courtes focales, alias grands-angles
Focales variables / zooms
Suite (évolutions récentes)
Références et ressources
Glossaire optique
Historique des mises à jour
Contenu
On trouvera ci-aprè :
- Une énumération d’exemples notoires ou moins connus d’objectifs dont l’ouverture dépasse f/1,2.
- Une partie historique, où l’on voit que f/2,0 voire f/2,8 furent des valeurs longtemps difficiles à atteindre.
English abstract
Ultra-luminous lenses – Ultra-fast – Large aperture / Super-fast lenses and zooms
- Samples and famous fast lenses.
- Historical view, through main concepts and categories of lens design.
Le goût des extrêmes
Comme le sujet semble intriguer certains, on trouvera ici quelques classiques du genre, et un peu plus sous forme d’aperçu historique. Ces commentaires privilégient la photographie petit format, ils ne prétendent pas offrir un tableau complet ni remplacer les manuels et ouvrages théoriques.
Cette présentation a entraîné à son tour des questions et réponses, auxquelles se sont ajoutés précisions et commentaires : la page « objectifs ultralumineux » a fini par accuser un sérieux embonpoint. Aussi a-t-elle été divisée en plusieurs pages (3 déc. 2011). Les ajouts et modifications sont publiés dans une page historique des mises-à-jour.
Pour les non-connaisseurs était apparue une ANNEXE censée apporter les… lumières qui leur manquent. Elle a été déplacée vers une page autonome (25 sept. 2010). Les notations qui y renvoient figurent ici sous la forme [*].
Difficultés
Certaines optiques atteignent une luminosité qui paraît étonnante. Ce résultat est facilité par le fait qu’elles sont très spécialisées. C’est une autre affaire d’obtenir une ouverture la plus grande possible pour un objectif de prise-de-vue générale. Pour celle-là, le photographe rêve bien entendu d’une image fine et contrastée jusque dans les coins, impeccablement corrigée pour la couleur sur tout le spectre visible (et même un peu plus), mais encore sans déformation géométrique ni assombrissement à la périphérie, aussi bonne à 50 cm qu’à l’infini ; et avec tout ça on voudrait conserver les détails dans les ombres dans les pires situations de contre-jour. En bref une gageure pour l’ingénieur opticien.
Objectifs pour petits formats
Quand, en 1925, Oscar Barnack (1/11/1879 – 16/1/1936) lança son Leica utilisant le film 35 mm perforé – suivi en 1932 par Zeiss Ikon avec ses Contax, ce fut le triomphe du « petit format ». Le 24x36 (puisque c’est de lui qu’il s’agit) exigeait une définition (pouvoir résolvant) très améliorée par rapport aux formats supérieurs, mais il rendait envisageable l’utilisation courante d’ouvertures sensiblement augmentées.
Photo numérique
Les capteurs digitaux ont largement supplanté la pellicule argentique. Ce nouveau type d’imagerie a ses contraintes. Citons :
- La nécessité d’une définition élevée ;
- Une sensibilité particulière à l’aberration chromatique [*] ;
- La moindre tolérance aux rayons obliques.
- La vulnérabilité aux poussières.
Quelques remarques :
- L’évolution récente a vu apparaître des appareils au format 24x36 (dits « full frame »), à des tarifs presque abordables par le grand public. Ces boîtiers sont très attirants mais imposent des objectifs de premier ordre pour que l’augmentation du format présente un avantage effectif.
- Les appareils numériques ont fini par atteindre une qualité d’image telle que, pour tirer parti au mieux des derniers capteurs, les fabricants se sont remis à étudier et offrir des focales fixes, qui semblaient auparavant devoir disparaître des catalogues au profit des zooms. Ce qui explique la floraison, depuis 2010, des ouvertures de f/1,4 voire plus.
- L’utilisation d’objectifs anciens, excellents en « argentique » (…sur pellicule), ne donne pas toujours des résultats satisfaisants en photo digitale.
- Les plus récents objectifs atteignent un tel niveau de correction qu’ils en deviennent ennuyeux…