Noctilux M 50mm à pleine ouverture / Full-open Noctilux
Exemples de photographie à f/1,0 <f:1.0> <1:1.0>. Sur l’objectif Noctilux, voir la page de commentaires avec exemples.
Extérieur jour
À f/1, les flous du 50mm sont dignes de ceux que procure un téléobjectif de luxe ouvert à f/2,8 :

Temps gris, film fin mais peu sensible : la très grande ouverture a autorisé un temps de pose assez rapide pour éviter le flou de bougé.

Portions de la précédente (après renforcement électronique) :



Avec filtre gris neutre
Ci-dessous, photos prise à f/1 avec un filtre gris neutre 4x. Un tel filtre réduit la luminosité de quatre diaphragmes, il permet de photographier à f/1 en plein jour, conférant à l’image cet aspect unique dû à la faible profondeur de champ (et aux aberrations optiques résiduelles). C’est l’accessoire indispensable à tout possesseur de Noctilux ; d’autant plus utile que l’obturateur en toile d’un boîtier comme le M7 n’autorise pas de temps de pose inférieur à 1/1000e de seconde.


Sur l’image suivante, il semble que le filtre ait produit des effets indésirables, cf la page sur le flare.

Extérieur, crépuscule
Soirée dans le Bourbonnais. Noctilux ; film Negatif Fuji 800 ISO pro ; f/1,0 et 1/180e de s.

Intérieur / lumière du jour
Prise de vue furtive en intérieur à la diapositive 100 ISO. Noctilux à pleine ouverture (f1:1.0). Avec le Noctilux, inutile de changer de film quand on passe en intérieur simplement pour boire un café !

Ci-dessous :
- Lumière venant de la baie vitrée (automne, pas de soleil direct), du type ombre découverte. Distance 3m ; Leica M7 viseur x0.58 ; Noctilux ; f/1,0 - 1/45e s. ; film négatif couleur Fujicolor Superia 400 ISO.
- Document d’origine : tirage 20x30 cm sur support brillant Fujicolor Crystal Archive Paper Supreme.
- Numérisation : scanner à plat Epson Snapscan 1212 U et logiciel Agfa FotoLook 3.60.00. Réglage : traîtement automatique à 1200 bpi et sortie sur fichier BMP.
- Préparation des fichiers images : uniquement conversion en JPEG et redimensionnement avec logiciel XnView 1.74.




Intérieur / lumière artificielle
Certains sujets exigent des nerfs d’acier. Portrait sur le vif à courte distance. Le point est tombé entre le bout du nez et la monture des lunettes, alors que je visais les yeux. Il peut y avoir plusieurs raisons à cette (relative) imprécision : très courte distance, prise de vue précipitée, fatigue de fin de journée, focus-shift, imprécision du télémètre (non règlé depuis belle lurette…). À l’arrière plan, on peut voir la douceur des flous (le fameux « bokeh ») dont le Noctilux est capable.

Avec le temps, les sujets peuvent devenir relativement coopératifs. L’éclairage était de dominante agréable mais d’intensité faible ; avec le Noctilux, du film (Ekta) 200 ISO a pu suffire.

Les tubes fluorescents sont un cauchemard d’éclairagiste. Ils produisent un spectre discontinu, qui empêche tout espoir raisonnable de filtrage pour corriger une dominante. Voici le résultat obtenu avec une diapo ekta 100 ISO lumière du jour dans un local illuminé par un unique petit et vieillissant tube de néon mural. Noter la dominante verdâtre typique et le contraste marqué, dû entre autres à la faible latitude de pose de la pellicule inversible. Le Noctilux grand ouvert a permis de prendre une photo quand même. Il faut convenir qu’un flash aurait donné une image-souvenir techniquement meilleure, mais O combien banale – et vite oubliée. On conviendra de même que le vignettage n’est assurément pas une gêne dans une telle photo.
